Le début de la Challenger Pro League est imminent et elle promet une fois de plus d’être une année riche en Unscripted Drama avec une lutte imprévisible pour le titre, la renaissance de certains clubs, des derbys historiques et des talents encore inexploités. Nous partageons avec vous 6 raisons de ne pas rater la Challenger Pro League.
1. La renaissance de clubs traditionnels
Le RAAL La Louvière, de même que KSC Lokeren-Temse sont de retour. Au terme d’une longue absence, nous avons le plaisir d’accueillir à nouveau deux vétérans du football belge parmi les professionnels.
Rafraîchissons votre mémoire. Le RAAL La Louvière a fait partie de la Pro League durant 25 ans entre x et x. Au cours de cette période, les Hennuyers ont connu une véritable apogée avec la Coupe de Belgique en 2003. Grâce notamment à deux buts de Manasseh Ishiaku, ‘les Loups’ ont battu STVV en finale sur le score de 3-1. Ce qui leur a permis de participer à  la compétition européenne pour la première (et dernière) fois. Le RAAL a finalement dû s’incliner devant SL Benfica dans le cadre de l’UEFA Cup de l’époque.
L’histoire de KSC Lokeren-Temse remonte à un passé un peu plus récent. Au cours de la saison 2019-2020, les joueurs du pays de Waas faisaient encore partie de la Challenger Pro League. Ils étaient alors une valeur sûre du football professionnel belge. En emportant à  deux reprises la Croky Cup au cours de la décennie écoulée, le Sporting Lokeren de l’époque a acquis une gloire éternelle. Le club fusionné, qui a évolué quelques années en division amateur, va-t-il remonter le courant?
LISEZ AUSSI: La RAAL La Louvière et le KSC Lokeren-Temse promus en Challenger Pro League
2. The winner takes it all
Dans la lutte pour la promotion, il faudra surtout suivre SV Zulte Waregem, KMSK Deinze et Lommel SK. La saison passée, ils ont encore tenté leur chance d’être promus via Promotion Play-Offs. Les Limbourgeois se sont battus jusqu’au bout, mais ils ont flanché contre KV Kortrijk après prolongations. RWDM et KAS Eupen ont aussi brûlé leurs chances de promotion. Les descendants souhaitent rejoindre au plus vite la classe supérieure.  Â
Que dit gagnants, dit perdants. Cette saison, il faudra aussi en découdre pour éviter la dégradation. RFC Seraing a perdu la bataille sportive, mais ils ont pu échapper à la défaite la saison passée sur le tapis vert. A la suite de la faillite de KV Oostende, les Métallos ont pu rester une saison de plus en Challenger Pro League. De même, Royal Francs Borains, RSCA Futures et Lierse ont dû attendre la fin de la saison pour pousser un soupir de soulagement. Â
Et qu’en sera-t-il des nouveaux venus, le RAAL La Louvière et KSC Lokeren-Temse? Comment digèrent-ils leur arrivée dans le foot professionnel? Vont-ils d’emblée se battre pour la promotion ou faut-il s’attendre à une lutte corsée contre la dégradation?
3. Découvrez les étoiles de demain
Pour la troisième fois d’affilée, les plus grands talents des académies de football belges s’activent dans la Challenger Pro League. Bien avant qu’ils ne réalisent leur plus grande percée au plus haut niveau ou même auprès de clubs européens au sommet tels qu’Ajax ou Augsburg. Jorne Spileers, Matthieu Epolo, Konstantinos Karetsas, Lucas Stassin, Noah Sadiki et Tobe Leysen sont devenus des valeurs sûres de la Jupiler Pro League.
SL16 FC est descendu en séries amateurs l’an passé. Parmi les équipes des espoirs à nouveau actives en Challenger Pro League cette saison, chaque club a fourni au moins un talent sur la scène européenne. Songeons, par exemple à Bart Verbruggen (Brighton), cet été encore titulaire pour les Pays-Bas aux Championnats d’Europe, Julien Duranville (Dortmund), Mika Godts (Ajax) et Arne Engels (Augsburg). Ils ont déployé leurs talents pour la première fois au sein de la Challenger Pro League.
4. Des derbys en abondance
Spectacle garanti avec pas moins de 16 derbys pendant la saison régulière. Le Wasico entre KSC Lokeren-Temse et SK Beveren sera disputé pour la première fois depuis 2018, à l’éoque encore au plus haut niveau. Les ‘Leeuwen’, avec notamment Ampoma et Roef dans l’équipe, les trois points au Freethiel en gagnant 2-1 contre le Sporting Lokeren de l’époque avec Deschacht en De Ridder.
 Â
Au Limbourg, il s’agira de se méfier des duels régionaux entre Patro Eisden, Lommel SK et Jong Genk. Pour son deuxième match, KMSK Deinze reçoit ses voisins de Zulte Waregem. De l’autre côté de la frontière linguistique, la bataille sera rude avec la confrontation entre RFC Seraing et RFC Liège. Le RAAL La Louvière et Royal Francs Borains se retrouveront pour la première fois depuis longtemps sur la scène du foot professionnel. Dans un petit aparté bruxellois, le RWDM tentera de battre RSCA Futures.
5. Samba Pro League
Le football avec ses dribbles insensés et ses petites fantaisies vous manque? La Challenger Pro League mettra un terme à votre sentiment de nostalgie grâce au foot samba. Avec une moyenne de 17,3 dribbles par match, notre score la saison passée était supérieur à celui de la plupart des compétitions du top 10 en Europe. Seule la Ligue 1 a fait mieux, mais des compétitions comme la Premier Ligue, La Liga, la Bundesliga et Serie A se sont montrées moins frivoles. La Jupiler Pro League occupe la quatrième place de cette liste.Â
La saison prochaine, on pourra aussi s’attendre à quelques dribbles dans la série. Par le passé, des joueurs au sommet comme Christian Brüls et Anthony Limcombe ont fait voir trente-six chandelles à leurs adversaires. Cette saison, nous pourrons accueillir un nouveau prodige du dribble chez les Royal Francs Borains. Kays Ruiz-Atil va inquiéter les terrains belges dès cette saison. Ce Français d’origine marocaine était connu comme un ‘certified baller’ dans les équipes de jeunes au Paris Saint-Germain et à FC Barcelona. Va-t-il se révéler chez nous? Â
6. En avant pour la victoire
Nos équipes vont pour la victoire comme nulle part ailleurs. En effet, 21,3 % seulement de tous les matches de la saison écoulée se sont clôturés par un match nul. De sorte que notre score est inférieur au total de toutes les compétitions du top 10. Quatre matches sur cinq se sont terminés avec une perte ou une victoire. Le spectacle est garanti! Â
Peut-on encore faire mieux? Evidemment! En effet, 5% seulement des matches se sont clôturés sans but dans notre compétition de dingues. Au cours de la saison écoulée, seules la Premier Ligue, la Bundesliga et l’Eredivisie ont réalisé des scores inférieurs. Accrochez-vous, vous pouvez vous attendre à des buts dès le 16 août dans la Challenger Pro League.
 Â